Le Sénégal est connu comme étant un pays modèle dans la sous-région et dans le continent africain grâce à sa stabilité politique et économique. Le pays a fait d’énormes progrès sur le plan de la bonne gouvernance ces derniers décennies. Le pays de la « terranga » a connu des avancées notables surtout en ce qui concerne l’organisation d’élections libres et transparentes, la mise en place d’institutions de lutte contre la corruption telles que la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) et l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), l’adoption de lois et de politiques visant à promouvoir la transparence et la responsabilité (comme la loi sur la déclaration de patrimoine).
Il existe toutefois de nombreux défis à relever pour améliorer la gouvernance dans le pays. Le Sénégal est confronté ces dernières années à une montée de l’instabilité politique. Depuis le début de la polémique sur un possible troisième mandat du président Macky Sall qui doit quitter le pouvoir en avril 2024 et suite aux accusations judiciaires jugées politiquement motivées contre l’opposant Ousmane Sonko, le pays traverse un cycle infernal de manifestations accompagnées de troubles sociaux.
Un modèle à préserver !
Le Sénégal doit essayer de sauvegarder sa longue renommé de pays modèle en préservant au maximum sa stabilité et son image de peuple pacifique. Le pays doit renforcer les mesures de lutte contre la corruption, la faible inclusion des citoyens à la prise de décisions et trouver des solutions pour renforcer ses institutions.
Des solutions politiques doivent être trouvées pour un apaisement du climat social et la promotion d’une participation inclusive de tous les acteurs politiques dans la construction d’une nation unie et vivant en paix. Les différents acteurs impliqués dans la situation d’instabilité politique doivent éviter d’alimenter la frustration et la colère de la population, notamment des jeunes. Enfin, des solutions doivent être trouvées pour endiguer les problèmes socio-économiques, tels que le chômage, la pauvreté et les inégalités sociales.