Les droits sexuels et reproductifs en Afrique : enjeux, défis et perspectives

La santé sexuelle et reproductive en Afrique est un combat pour l’égalité et l’émancipation. Elle peut être définie comme la liberté de choisir le nombre et l’espacement des enfants, l’accès à la contraception, à l’avortement sécurisé, à une éducation sexuelle complète, etc. C’est une chose qui peut avoir de l’importance pour la santé des individus, la réduction de la mortalité maternelle et infantile, l’autonomisation des femmes et le développement socio-économique.

Les DSR : situation actuelle

En Afrique, les droits sexuels et reproductifs (DSR) sont marqués par la diversité des cultures, des religions, des systèmes de santé, des politiques publiques, de l’impact des normes sociales et patriarcales. Si nous nous intéressons un peu à la situation actuelle, nous allons remarquer que parmi les éléments les plus saillant il y a les atteintes aux DSR concernant les mariages d’enfants, les mutilations génitales féminines, les grossesses précoces et non désirées, l’accès limité à la contraception et à l’avortement sécurisé, les violences sexuelles, la discrimination basée sur le genre, l’orientation sexuelle et l’identité de genre.

Il y a aussi des facteurs aggravants qu’il serait bon de relever à savoir la pauvreté, le manque d’éducation, les normes sociales et culturelles restrictives, l’insuffisance des services de santé, la législations restrictives… Tous ces éléments ont des impacts et des conséquences sur la santé, l’éducation, l’économie, et l’autonomisation des femmes et des filles.

Les défis à relever concernant les DSR

En ce qui concerne les défis à relever concernant les DSR pour les prendre en charge, ils sont assez nombreux. Les suivants en font partie :

– la résistance culturelle et religieuse : ceci concerne les tabous autour de la sexualité et la domination des normes patriarcales lié aux traditions ;

– le manque de ressources : il est noté en effet un sous-financement des systèmes de santé ;

– la difficulté d’accès aux services : surtout en milieu rural ;

– des législations restrictives : dans certains pays l’avortement est interdit, et il est noté aussi des lois discriminatoires à l’égard des femmes ;

– les pandémies et urgences sanitaires : qui font noter des impacts liés au VIH/SIDA, la COVID-19, … qui on des répercutions sur l’accès aux services de santé sexuelle et reproductive.

Les perspectives et solutions

En ce qui concerne les perspectives et solutions, il y a ceux qui se rattachent à :

– l’importance de l’éducation sexuelle complète : qui permet de faire la promotion de l’autonomisation et de l’égalité des genres comprenant la prévention des grossesses précoces, des IST et des violences sexuelles ;

– le renforcement des systèmes de santé : cela implique l’augmentation des investissements dans ce domaine, la formation du personnel de santé dans les DSR, l’amélioration de l’accès aux services de base ;

– les réformes législatives : qui comprennent la dépénalisation de l’avortement et l’élimination des lois discriminatoires ;

– l’engagement des communautés : qui invite au dialogue interreligieux et interculturel, à l’implication des hommes et des garçons ;

– la coopération internationale : le soutient de la communauté internationale et aussi essentiel pour apporter un soutien financier et technique et partager des bonnes pratiques.

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