Le rôle de la femme dans la paix et la stabilité politique et sociale en Afrique

La femme peut jouer un rôle essentiel dans l’instauration de la paix en Afrique. Elle a un rôle clé dans la construction d’une société stable, paisible et résiliente. L’intervention des femmes peut se faire en aval et en amont des conflits, même si elles sont dès fois négligées et sous-estimées.

Comment les femmes peuvent aider à résoudre les conflits et à installer une paix durable ?

Cela peut passer par plusieurs voies. La première est celle de la prévention. « Mieux vaut prévenir que guérir » comme le dit l’adage. Les compétences des femmes en matière de dialogue et de médiation peut être capital pour aider à anticiper les conflits. Elles peuvent être ainsi un grand soutien pouvant permettre d’avoir des solutions pacifiques avant l’éclatement des problèmes. Mais, quand les hostilités commencent, les femmes peuvent offrir leur médiation. Leur rôle dans les foyers et dans les communautés leur donne un avantage considérable pouvant faciliter le rapprochement des antagonistes et leur réconciliation.

Les femmes sont aussi des acteurs pouvant aider à trouver des accords de paix. Elles peuvent beaucoup apporter dans les processus de négociation formelle et s’assoire au même titre que les hommes aux tables de négociation pour contribuer à conclure des accords de paix durables. Après les périodes de troubles et d’instabilité, l’heure est souvent à la reconstruction et à la réconciliation. La connaissance des femmes des dynamiques sociales est utile pour réhabiliter la cohésion sociale. Ainsi, les femmes peuvent faciliter la redynamisation des communautés, la relance économique et la promotion de la justice transitionnelle.

Des défis à relever pour plus d’implication des femmes

Les femmes font un travail important dans l’instauration et la pérennisation de la paix en Afrique. Toutefois, elles doivent encore relever des défis pour jouer un plus grand rôle. Elles doivent faire face à la discrimination et la marginalisation dont elles sont parfois victime. Cela limite leur capacité à participer aux processus formels de prise de décision sur le plan politique et en matière de paix et de sécurité. Un autre obstacle est le problème des violences sexistes envers les femmes et les filles. Elles sont exposées à ces genres de pratiques durant les conflits et aussi dans les sociétés qui viennent tout juste de sortir de troubles. L’autre grande contrainte à juguler pour que les femmes puissent jouer leur plein rôle est l’accès insuffisant aux ressources et aux sphères de décision. Une éducation défaillante et un accès limité aux ressources économiques empêchent les femmes à s’engager comme il se doit dans les efforts d’anticipation, de gestion des conflits et des périodes post-conflits.

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